acceptus, a, um

¶ 1 part. de accipio ||
[en part.] aliquid acceptum ferre, referre alicui, porter, relater sur son registre au nom de qqn qqch. comme reçu = porter qqch. à l'avoir, au crédit de qqn : quod minus Dolabella Verri acceptum rettulit quam Verres illi expensum tulerit HS quingenta triginta quinque milia Cic. Verr. 2, 1, 100, attendu que Dolabella a consigné au crédit de Verrès cinq cent trente cinq mille sesterces de moins que Verrès n'en a porté à son débit, cf. Phil. 2, 40 ; expensa Chrysogono servo HS sescenta milia accepta pupillo Malleolo rettulit Cic. Verr. 2, 1, 92, il porta comme débités à l'esclave Chrysogonus six cent mille sesterces qui étaient à l'avoir de son pupille Malléolus, cf. 2, 170 ||
[fig.] porter au compte de, imputer à : omnia uni accepta Antonio referre Cic. Phil. 2, 55, porter tout au compte d'Antoine seul ; virtutem deo acceptam referre Cic. Nat. 3, 86, reconnaître qu'on est redevable à Dieu de posséder la vertu, cf. Fam. 10, 24, 6 ; Att. 1, 14, 3 ; 11, 1, 2 ; 15, 19, 1 ; Cæs. C. 3, 57, 4

¶ 2 adj.

a) [en parl. de choses] bien accueilli, agréable, alicui, à qqn : res senatui grata acceptaque Cic. Phil. 13, 50, chose agréable et bienvenue pour le sénat, cf. Fam. 16, 21, 7 ; Tusc. 5, 45 ; nihil deo acceptius quam Cic. Rep. 6, 13, rien de plus agréable à Dieu que ; Rhodia uva dis et mensis accepta secundis Virg. G. 2, 101, le vin de Rhodes, délices des dieux et de nos desserts ;

b) [en parl. de pers.] bien vu, bienvenu : maxime plebi acceptus Cæs. G. 1, 3, 5, le mieux vu du peuple, le plus dans les bonnes grâces ; longe ante alios acceptissimus militum animis Liv. 1, 15, 8, placé bien avant les autres dans l'affection des soldats, cf. Sall. J. 12, 3 ; 108, 1 ; Liv. 35, 15, 4 ||
apud aliquem acceptissimus Pl. Capt. 714, le mieux vu de qqn.