absurdus, a, um

¶ 1 qui a un son faux, qui détonne : Cic. de Or. 3, 41 ||
[d'où] choquant, désagréable, déplaisant : Cic. Com. 19 ; Char. 185, 14

¶ 2 qui détonne, qui jure, qui ne convient pas : sin plane abhorrebit et erit absurdus Cic. de Or. 2, 85, s'il a une nature tout à fait rebelle et discordante, cf. Liv. 30, 44, 6 ||
ab initio causisque talium facinorum non absurda Tac. H. 4, 48, des faits qui ne sont pas sans relation avec l'origine et les causes de ces sortes de crimes ; ætati alicujus res absurda Tac. Ann. 12, 9, une chose qui jure avec l'âge de qqn ||
haud absurdum est [avec inf.], il n'est pas déplacé de : Sall. C. 3, 1 ; Tac. Ann. 4, 65 ; 12, 24

¶ 3 [en parl. des idées, des paroles, etc.] absurde, saugrenu : Cic. Mur. 26 ; Tusc. 5, 112 etc.; quo quid absurdius dici potest ? Cic. Phil. 8, 4, or est-il parole plus absurde que celle-là ? cf. Div. 2, 98 ||
absurdum est [avec inf.], il est absurde de : Cic. Or. 160 ; Att. 2, 9, 1 ; 2, 22, 4 ; CM 66 ; [avec prop. inf.] il est absurde que : Cic. Fin. 2, 93 ; Sulla 37 ; Liv. 37, 52, 10 ||
quid tam absurdum quam si præco prædicet...? Cic. Off. 3, 55, qu'y aurait-il d'aussi absurde que le crieur annonçant... ? ||
absurdissimus Cic. Att. 7, 13, 6.