ăcŭlĕus, ī, m. (acus), aiguillon :
¶ 1 apis
Cic. Tusc. 2, 52,
dard de l'abeille ; [fig.] aculeo emisso
Cic. Fl. 41,
après avoir laissé son aiguillon (dans la plaie), cf.
Liv. 23, 42, 5 ;
Curt. 4, 14, 13
||
pointe d'un trait :Liv. 38, 21, 10
¶ 2 [métaph., surtout au pl.] :
a) aculei orationis
Cic. Sulla 47,
aiguillons de la parole [mots capables de percer, de blesser] ; [en parlant d'outrages]
Cic. Verr. 2, 3, 95 ; [de reproches] Planc. 58 ; [de railleries]
Cic. Q. 2, 1, 1 ;
b) stimulant : ad animos stimulandos aliquem aculeum habent
Liv. 45, 37, 11, [ces paroles] ont du mordant pour exciter les esprits, cf.
Cic. Or. 62 ;
de Or. 2, 64 ;
in mentibus quasi aculeos quosdam relinquere
Cic. de Or. 3, 138,
laisser comme une sorte d'aiguillon enfoncé dans l'âme de l'auditeur [faire une impression profonde], cf. Br. 38 ;
c) pointes, finesses, subtilités :
Cic. Ac. 2, 98 ;
Fin. 4, 7.
pointe d'un trait :