adfingō, fīnxī, fictum, fingĕre, tr.,
¶ 1 appliquer, ajouter [en façonnant] : quæ natura corpori adfinxit
Cic. Nat. 1, 92,
les organes que la nature a donnés au corps [en le créant]; multa natura aut adfingit aut mutat aut detrahit
Cic. Div. 1, 118,
la nature ou ajoute ou change ou retranche maintes choses ||
huic generi malorum non adfingitur illa opinio rectum esse...Cic. Tusc. 3, 68,
à ce genre de maux ne s'attache point cette opinion, savoir qu'il est bien de...
¶ 2 attribuer faussement, imputer à tort ; ajouter en imaginant : probam orationem adfingere improbo
Cic. Or. 74,
prêter un langage vertueux à un homme pervers ; affingens (Fabio) vicina virtutibus vitia
Liv. 22, 12, 12,
imputant (à Fabius) les défauts voisins de ses vertus ||
fit ut ii, qui boni quid volunt adferre, adfingant aliquid, quo faciant id quod nuntiant lætiusCic. Phil. 1, 8,
il arrive que ceux qui veulent annoncer qqch. de bon, ajoutent de leur cru pour rendre plus agréable la nouvelle qu'ils apportent ; addunt ipsi et adfingunt rumoribus Galli, retineri Cæsarem...
Cæs. G. 7, 1, 2,
les Gaulois ajoutent d'eux-mêmes et lancent par des bruits de leur invention que César est retenu... ; adfingere vana auditis
Liv. 26, 9, 6,
ajouter aux nouvelles recueillies des inventions en l'air ; ne quis me adfingere aliquid suspicione hominum arbitretur
Cic. Verr. 2, 4, 67,
pour qu'on ne croie pas que j'ajoute qqch. de mon invention d'après les soupçons du monde.
huic generi malorum non adfingitur illa opinio rectum esse...
fit ut ii, qui boni quid volunt adferre, adfingant aliquid, quo faciant id quod nuntiant lætius