adfirmō, āvī, ātum, āre, tr.

¶ 1 affermir, consolider, fortifier [une idée, un sentiment, etc.] : aliquid rationibus Cic. Inv. 1, 67, fortifier qqch. par des raisonnements ; opinionem Cæs. G. 6, 37, 9~1200 fortifier une opinion ; ea res Trojanis spem adfirmat Liv. 1, 1, 10, ce fait affermit l'espoir des Troyens ; fortuna tum urbis crimen adfirmante Liv. 2, 12, 4, la situation présente de la ville confirmant l'accusation ; consul adfirmavit errorem clamitans... Liv. 10, 41, 7, le consul confirma l'erreur en criant...; societas jurejurando adfirmatur Liv. 29, 23, 5, l'alliance est confirmée (scellée) par un serment : populi Romani virtutem armis adfirmavi Tac. H. 4, 73, j'ai confirmé (démontré) par les armes la valeur du peuple romain

¶ 2 affirmer, donner comme sûr et certain : (Socrates) ita disputat, ut nihil adfirmet Cic. Ac. 1, 16, (Socrate) raisonne sans rien affirmer, cf. Fin. 2, 43 ; Div. 2, 8, etc. ||
de aliqua re Cic. Tusc. 1, 60 ; Fam. 5, 20, 1, etc. ; de aliquo Cic. Phil. 13, 43, parler avec assurance (certitude) de qqch., de qqn ||
Apollonius adfirmare se omnino nomine illo servum habere neminem Cic. Verr. 2, 5, 17, Apollonius d'affirmer (d'assurer) qu'il n'avait absolument aucun esclave de ce nom-là ||
hoc bello victores, quam rem publicam simus habituri, non facile adfirmarim Cic. ad Br. 23, 10, si nous sortons victorieux de cette guerre, quel gouvernement aurons-nous ? je ne saurais guère l'affirmer ; id utrum sua sponte fecerit an publico consilio, neutrum cur adfirmem habeo Liv. 30, 29, 6, le fit-il de sa propre initiative ou sur une décision officielle ? je n'ai pas de raison pour affirmer l'une ou l'autre hypothèse.