2 adflātŭs, ūs, m.,

¶ 1 souffle qui vient vers (contre) : nullius auræ adflatum recipere Plin. 9, 6, ne recevoir les souffles d'aucun vent ||
(in pestilentia) ipso adflatu laborare Sen. Tranq. 7, 4, (en temps de peste) être affecté par les seules émanations (exhalaisons) ||
alii ambusti adflatu vaporis Liv. 28, 23, 4, d'autres furent brûlés par les bouffées d'air embrasé ||
frondes adflatibus (apri) ardent Ov. M. 2, 289, le feuillage s'embrase sous son haleine [du sanglier de Calydon]

¶ 2 [fig.] souffle qui inspire : nemo vir magnus sine aliquo adflatu divino unquam fuit Cic. Nat. 2, 167, il n'y a jamais eu de grand homme sans quelque inspiration divine, cf. Div. 1, 38, etc.; (poetam bonum neminem) sine quodam adflatu quasi furoris Cic. de Or. 2, 194, [j'ai souvent entendu dire qu'il ne pouvait exister un bon poète] sans le souffle en quelque sorte d'un délire divin.