ădĭmō, ēmī, ēmptum, ĕre (ad, emo), tr.,

¶ 1 enlever : aliquid alicui, qqch. à qqn : Cic. Verr. 2, 4, 46 ; 5, 175, etc.; aspectum solis Cic. Ac. 2, 61, enlever la vue du soleil ; vitam Cic. Planc. 101, ôter la vie à qqn ||
dolores, pœnas Cic. Cat. 4, 8, supprimer les douleurs, les châtiments ||
leto aliquem Hor. O. 3, 22, 3, arracher à la mort qqn ||
equum Liv. 27, 11, 14, ôter [à un chevalier pour indignité] le cheval fourni par l'État ||
[avec ab] rem ab aliquo Cic. Verr. 2, 4, 151 ; Prisc. Gramm. 18, 161 ||
[avec l'inf., poét.] adimam cantare severis Hor. Ep. 1, 19, 9, j'interdirai de chanter aux gens austères, cf. Ov. P. 1, 7, 47 ; Sil. 9, 160 ; 9, 425 ||
[avec ut] CLE 170 ; [avec ne] Pl. Mil. 588

¶ 2 [chez les poètes] casus, fortuna, mors aliquem adimit, le sort, la destinée, la mort enlève qqn ; [d'où] ademptus, a, um, enlevé par la mort : Hor. O. 2, 9, 10 ; Catul. 67, 20, etc.; Curt. 8, 8, 17.

adempsit = ademerit Pl. Epid. 363.