ădoptō, āvī, ātum, āre, tr.
¶ 1 prendre par choix, choisir, adopter : aliquem sibi defensorem sui juris
Cic. Cæcil. 54,
se choisir qqn pour défendre ses droits ; patronum
Cic. Phil. 6, 13,
prendre qqn comme défenseur
¶ 2 [en droit] adopter
[Gell. 5, 19, 3] : sibi filium
Cic. Domo 37,
adopter comme fils ; aliquem
Cic. Off. 1, 121 ;
CM 35,
adopter qqn ; aliquem ab aliquo
Cic. Br. 77,
adopter le fils de qqn ||
[abst] adopter :Cic. Domo 34 ;
35 ; 36
||
in familiam nomenque aliquemSuet. Cæs. 83,
adopter qqn et lui donner son nom ; in regnum adoptatus
Sall. J. 22, 3,
adopté en vue du trône (pour hériter du trône) ||
[au fig.] Staienus qui se ipse adoptaverat et de Staieno Ælium feceratCic. Br. 241,
Staiénus qui s'était adopté lui-même et de Staiénus s'était fait Ælius [s'était donné lui-même le nom d'Ælius]; « frater, pater », adde ; ut cuique est ætas, ita quemque facetus adopta
Hor. Ep. 1, 6, 55,
mets-leur l'épithète de frère, de père, et, suivant l'âge, adopte-les aimablement avec l'épithète qui convient ; Bætis provinciam adoptans
Plin. 3, 9,
le Bétis, qui donne son nom à la province ; Cæsaris libertis se
Plin. 12, 12,
se joindre aux affranchis de César ||
[en parlant de greffe] :Ov. Rem. 195.
[abst] adopter :
in familiam nomenque aliquem
[au fig.] Staienus qui se ipse adoptaverat et de Staieno Ælium fecerat
[en parlant de greffe] :