adsĭdŭus (ass-), a, um (adsideo), avec comp. adsiduior
Varro R. 2, 9, 16 ;
2, 10, 6 ;
sup. adsiduissimus
Suet. Aug. 71.
I [t. de droit] domicilié ; [d'où le subst. assiduus, un assidu, un contribuable (citoyen inscrit dans l'une des classes du cens, opposé à proletarius)] : adsiduo vindex adsiduus esto XII Tab. d.
Gell. 16, 10, 5,
que l'assidu ait pour répondant un assidu, cf.
Cic. Top. 10 ;
cum locupletes assiduos adpellasset ab asse dando
Cic. Rep. 2, 40,
ayant appelé les riches des assidus [contribuables] de assem dare, fournir de l'argent, cf.
Quint. 5, 10, 55 ;
Gell. 16, 10, 15 ;
P. Fest. 9
||
[fig.] de valeur notable : scriptorGell. 19, 8, 15,
écrivain notable [qui a pignon sur rue].
II
¶ 1 qui est (se tient) continuellement qq. part
[P. Fest. 9] : adsiduus Romæ
Cic. Amer. 81 ;
in prædiis
Cic. Amer. 18,
demeurant constamment à Rome, dans ses propriétés à la campagne ; fuit adsiduus mecum prætore me
Cic. Cæl. 10,
il est toujours resté près de moi pendant ma préture ; in oculis hominum
Liv. 35, 10, 6,
vivant constamment sous les yeux du public ||
bonus adsiduusque dominusCic. CM 56,
un maître de maison diligent et toujours présent (vigilant) ; flagitator
Cic. Br. 18,
créancier qui réclame avec ténacité, cf. Verr. 1, 1, 36 ;
Att. 1, 11, 1, etc. ; hostis adsiduus magis quam gravis
Liv. 2, 48, 7,
ennemi plus opiniâtre que redoutable
¶ 2 qui a une durée persistante (ininterrompue) : adsiduus labor
Cæs. G. 7, 41, 2 ;
Cic. de Or. 3, 58,
travail incessant ; adsidua et perpetua cura alicujus rei
Cic. Fam. 6, 13, 2,
le souci toujours en éveil et ininterrompu de qqch. ; adsidui cotidianique sermones
Cic. Sest. 24,
propos tenus sans discontinuer tous les jours ; adsidua ac diligens scriptura
Cic. de Or. 1, 150,
composition écrite faite assidûment et avec conscience.
[fig.] de valeur notable : scriptor
bonus adsiduusque dominus