adsurgō (ass-), surrēxī, surrēctum, ĕre, intr.,

¶ 1 se lever [de la position couchée ou assise] : Cic. Clu. 196 ; assurgentes quidam ex strage media cruenti Liv. 22, 51, 6, certains se soulevant tout sanglants de la jonchée de cadavres qui les environnaient ; ex morbo Liv. 3, 24, 4, se relever d'une maladie ; centena arbore fluctus verberat adsurgens Virg. En. 10, 208, se dressant [sur le banc des rameurs] il frappe les flots chaque fois de cent avirons ||
alicui, se lever pour faire honneur à qqn : Cic. Inv. 1, 48 ; Pis. 26 ; hæc sunt honorabilia decedi, adsurgi Cic. CM 63, voici des choses honorables pour les vieillards : on leur fait place, on se lève devant eux ; firmissima vina, Tmolius adsurgit quibus Virg. G. 2, 98, vins corsés, devant lesquels s'incline le Tmolus [cru réputé] ; tantis nominibus adsurgo Sen. Ep. 64, 10, je rends hommage à de si grands noms

¶ 2 [fig. et poét.] se dresser : colles clementer adsurgentes Tac. Ann. 13, 38, des collines en pente douce ; terra septem adsurgit in ulnas Virg. G. 3, 355, [avec la neige] la terre s'élève jusqu'à sept coudées [au-dessus de son niveau ordinaire] ; fremitu adsurgens, Benace, marino Virg. G. 2, 160, Bénacus, qui te soulèves avec les frémissements de la mer ; adsurgunt iræ Virg. En. 12, 494, sa colère se soulève ; raro adsurgit Hesiodus Quint. 10, 1, 52, rarement Hésiode s'élève (prend de l'essor) ; nec comœdia in cothurnos adsurgit Quint. 10, 2, 22, la comédie ne se hausse point sur les cothurnes [réservés à la tragédie] ||
in triumphum Vell. 2, 51, 3, s'élever jusqu'au triomphe.