advĕhō, vēxī, vectum, ĕre, tr., amener, transporter [par chariot, navire, bête de somme] vers ; [au pass.] être transporté, amené, [d'où] arriver [par eau, en voiture, à cheval] : [avec dat.] ancillam alicui Pl. Merc. 261, amener une servante à qqn ; quasi præda sibi advecta Cic. Verr. 2, 5, 64, considérant que c'était comme une proie qu'on lui amenait ; ad ludos alicui advectæ Africanæ Cic. Fam. 8, 8, 10, bêtes d'Afrique amenées à qqn pour ses jeux ||
[avec ad] ad urbem advectus Cic. Phil. 2, 77, amené à la ville ||
[avec in acc.] in fanum Cic. Tusc. 1, 113 ; in castra Liv. 9, 3, 9, amené dans le temple, dans le camp ||
[avec acc., poét.] advehitur Teucros Virg. En. 8, 136, il arrive (aborde) chez les Troyens ; ut quosque advectus erat Tac. Ann. 2, 45, à mesure qu'il arrivait devant chacun, cf. Ann. 3, 1 ; H. 5, 16 ||
importer : advecta religio Tac. G. 9, culte d'importation étrangère ; indigenæ an advecti Tac. Agr. 11, [on ne sait pas bien] si ce sont des indigènes ou des immigrants.

↣ pf. advexti Pl. Merc. 390 ; inf. pf. advexe Merc. 333 ||
inf. prés. pass advehei CIL 1, 593, 58 ||
forme arch. arveho Cato Agr. 135, 7 ; 138.