advĕna, æ (advenio) [peut se rapporter aux 3 genres, mais en gén. m.], étranger [venu dans un pays] : quod (signum) cives atque incolæ colere, advenæ visere solebant Cic. Verr. 2, 4, 130, (statue) que les citoyens [Romains] et les habitants avaient l'habitude d'honorer, que les étrangers avaient l'habitude d'aller voir ; deos advenas habere Cic. Leg. 2, 19, avoir des dieux étrangers ; ne in nostra patria peregrini atque advenæ esse videamur Cic. de Or. 1, 249, pour ne pas être considérés comme des étrangers domiciliés et même des étrangers de passage dans notre propre patrie ||
advenam gruem captat Hor. Epo. 2, 35, il prend [au lacet] la grue passagère (venue de l'étranger) ; advena Thybris Ov. F. 2, 68, le Tibre venu de l'étranger [d'Étrurie] ||
[avec gén.] étranger dans : belli Stat. Th. 8, 555 ; studiorum Apul. M. 1, 1, à qui la guerre, les études sont étrangères.

↣ arch. arvena, Prisc. Gramm. 1, 45.