adversārĭus, a, um (adversus), qui se tient en face, contre ; opposé, adverse, contraire, [en parl. des pers. et des choses] : homo alicui, opposé (contraire) à qqn :
Cic. Clu. 138 ;
Agr. 3, 6 ;
alicui rei, à qqch. :
Cic. Phil. 7, 4 ;
Att. 1, 2, 2 ;
Liv. 5, 26, 1
||
res adversaria homini, chose opposée (contraire) à qqn :Cic. Cæcil. 4 ;
de Or. 2, 156 ;
res adversaria rei, chose opposée à qqch. :
Cic. Cæc. 5 ;
Cæs. C. 2, 31, 7
||
[m. pris substt] adversarius, ī, un adversaire, un rival, [et f.] adversaria, æ, une adversaire, une rivale ; [peut signifier aussi ennemi dans toutes les acceptions du terme] : adversarii amicorum tuorumCic. Mur. 9,
les adversaires de tes amis ; ne mons cedentibus advorsariis receptui foret
Sall. J. 50, 3,
pour empêcher que la montagne ne servît de refuge aux adversaires battant en retraite ; est tibi gravis adversaria constituta exspectatio
Cic. Fam. 2, 4, 2,
tu as une ennemie redoutable, toute prête, l'espérance [qu'on fonde sur toi].
↣ arch. advorsarius et arvorsariusCIL 1, 583, 16
||
gén. pl. adversariumTer. Hec. 22.
res adversaria homini, chose opposée (contraire) à qqn :
[m. pris substt] adversarius, ī, un adversaire, un rival, [et f.] adversaria, æ, une adversaire, une rivale ; [peut signifier aussi ennemi dans toutes les acceptions du terme] : adversarii amicorum tuorum
↣ arch. advorsarius et arvorsarius
gén. pl. adversarium