ægrē, adv.,

¶ 1 de façon affligeante, pénible : hoc ægre est mihi Pl. Capt. 701, cela m'afflige, cf. Cas. 421 ; Capt. 129 ; Bacch. 1114 ; Ter. Hec. 227, etc.; careo ægre Cic. Att. 7, 2, 3, il m'est pénible d'être privé de lui ; ægre ferre Cic. Tusc. 3, 21, éprouver de l'affliction

¶ 2 avec peine, difficilement : resistere Cæs. C. 3, 63, 8 ; portas tueri Cæs. G. 6, 37, 5, avoir de la peine à tenir bon, à défendre les portes ; pervincere ut Liv. 23, 5, 1, obtenir à grand peine que ; nihil ægrius factum est multo labore meo quam ut manus ab illo abstinerentur Cic. Verr. 2, 4, 146, j'ai eu toutes les peines du monde à empêcher qu'on portât la main sur lui ; ægerrime Cæs. G. 1, 13, 2, avec la plus grande peine

¶ 3 avec peine, à regret, avec déplaisir : ægre id passus Cic. Att. 1, 18, 3, ayant trouvé la chose mauvaise ||
ægre ferre, supporter avec peine, aliquid, qqch. [ou prop. inf.] Cic. Tusc. 4, 61, etc. ||
ægre habere aliquid Sall. C. 51, 11, supporter avec peine qqch. ; [avec prop. inf.] Liv. 7, 5, 7.