æmŭlus, a, um, [le plus souv. pris substt au m. ou au f.] qui cherche à imiter, à égaler [en bonne et mauv. part.]

¶ 1 alicujus Cic. Br. 108 ; Sall. J. 85, 37 ; Liv. 34, 32, 4, émule de qqn ; alicujus rei, de qqch. : Cic. Mur. 61 ; Cæl. 34 ; Phil. 2, 28 ; Tusc. 4, 7 ; Liv. 7, 26, 12 ; 21, 41, 7, etc. ||
mihi es æmula Pl. Rud. 240, tu es comme moi (tu as les mêmes sentiments que moi); magnis amnibus æmula corpora Lucr. 1, 296, corps rivaux des grands fleuves [c.-à-d. qui les égalent par leurs effets ; il s'agit des vents]; dictator Cæsar summis oratoribus æmulus Tac. Ann. 13, 3, César le dictateur, rival (égal) des plus grands orateurs ; tibia tubæ æmula Hor. P. 203, la flûte rivale (égale) de la trompette

¶ 2 rival, adversaire ; Parthi Romani imperii æmuli Tac. Ann. 15, 13, les Parthes rivaux de l'empire romain ; Civili æmulus Tac. H. 4, 18, adversaire de Civilis ||
æmulus Triton Virg. En. 6, 173, Triton jaloux ; æmula senectus Virg. En. 5, 415, la vieillesse jalouse ||
rival en amour : Cic. Verr. 2, 5, 82 ; tuus æmulus Cic. Verr. 2, 5, 133, ton rival ; prætoris Cic. Verr. 2, 5, 110, rival du préteur, cf. Att. 6, 3, 7 ; Catul. 71, 3 ; Hor. O. 4, 1, 18 ; Liv. 30, 14, 1.