æquālis, e (æquus),
¶ 1 égal par l'âge ;
a) de même âge :
Enn. Scen. 44 ;
Cæcil. 10 ;
Pl. , Ter. ; [avec gén.] alicujus æqualis
Cic. Balbo 9,
du même âge que qqn ; meus æqualis
Cic. de Or. 1, 117,
du même âge que moi ; temporum illorum
Cic. Div. 1, 39,
contemporain de cette époque-là ; [gén. ou dat.] Themistocli
Nep. Arist. 1, 1,
du même âge que Thémistocle ; [dat.] cui (Ennio)
Cic. Br. 73,
contemporain de lui (Ennius); temporibus illis
Liv. 8, 40, 5,
contemporain de cette époque-là ||
æquales, personnes du même âge :Cic. Cæl. 39 ;
Phil. 5, 47 ;
CM 46,
ou de la même époque, contemporains :
Cic. Br. 177 ;
182, etc.;
b) de la même durée : studiorum agitatio vitæ æqualis fuit
Cic. CM 23,
leur activité studieuse dura autant que leur vie ; ejus benevolentia in populum Romanum est ipsius æqualis ætati
Cic. Phil. 11, 33,
son dévouement à l'égard du peuple romain est aussi vieux que lui-même ; (sacrificium) æquale hujus urbis
Cic. Har. 37, (sacrifice) aussi vieux que notre ville, cf. Leg. 2, 9
¶ 2 égal [à un autre objet, sous le rapport de la forme, de la grandeur, etc.] : intervallis æqualibus
Cic. de Or. 3, 185,
par des intervalles égaux ; partem pedis æqualem esse alteri parti (necesse est)
Cic. Or. 188, (nécessairement) une partie du pied est égale à l'autre [en métrique] ; quod editissimum inter æquales tumulos occurrebat oculis
Liv. 7, 24, 8,
ce qui se présentait à leurs regards comme dominant une chaîne de collines de même hauteur ; paupertatem divitiis esse æqualem
Cic. Leg. 2, 25, [nous voudrions] que la pauvreté fût l'égale de la richesse ; æqualium intolerans
Tac. H. 4, 80,
ne pouvant supporter ses égaux ; sunt virtutes æquales
Cic. de Or. 3, 55,
les vertus sont égales [entre elles], cf. 1, 83 ;
Læl. 32 ;
Fin. 4, 55 ;
lingua aut moribus æquales
Liv. 40, 57, 7,
peuples, que la langue et les mœurs mettent sur le pied d'égalité
¶ 3 = æquabilis : nil æquale homini fuit illi
Hor. S. 1, 3, 9,
dans cet homme, il n'y avait rien d'égal (de constant); æquali ictu
Ov. M. 11, 463, [frapper l'eau] à coups réguliers ; cursus
Sen. Tranq. 2, 4,
cours régulier (égal à lui-même); æqualis fuit in tanta inæqualitate fortunæ
Sen. Ep. 104, 28,
il fut toujours égal dans de si grandes inégalités du sort ; æq. et congruens
Suet. Tib. 68,
ayant un corps régulier et bien proportionné
¶ 4 = æquus : per loca æqualia
Sall. J. 79, 6,
à travers un terrain uni, cf.
Cato Agr. 162, 2 ;
Ov. M. 1, 34 ;
Liv. 9, 40, 2
||
æqualiorLiv. 24, 46, 5 ;
Plin. 19, 9 ;
Quint. 3, 8, 60 ;
æqualissimus
Tert. Anim. 17 [décadence].
æquales, personnes du même âge :
æqualior