āēr, āĕris, m. (ἀήρ), acc. aerem et aera

¶ 1 air, air atmosphérique, [qui enveloppe la terre et qui est lui-même enveloppé par l'éther] : Cic. Nat. 2, 91 ; 2, 117 ; Lucr. 5, 500 ; in aqua, in aere Cic. Nat. 2, 42, dans l'eau, dans l'air ; crassissimus aer Cic. Nat. 2, 17, la partie la plus épaisse de l'air [qui entoure la terre] ||
air [un des éléments] : Cic. Ac. 2, 118 ; Nat. 2, 48 ; 2, 125, etc. ; purus ac tenuis Cic. Nat. 2, 42, air pur et léger ; liquidus Virg. G. 1, 404, air transparent ; aera motus extenuat Sen. Nat. 2, 57, 2, le mouvement raréfie l'air ||
quietus Virg. En. 5, 216, air calme ; placidus, inquietus Sen. Nat. 1, 2, 9, air tranquille, agité ||
in aere Cic. Verr. 2, 4, 87, en plein air ; in aere aperto Lucr. 3, 508, à l'air libre ||
[poét.] air (atmosphère) d'une région : in crasso aere natus Hor. Ep. 2, 1, 244, né dans un air épais, cf. Juv. 10, 50 ||
[poét.] summus aer arboris Virg. G. 2, 123, la partie supérieure de l'air qui entoure l'arbre [= la cime aérienne de l'arbre], cf. Val. Flacc. 6, 261

¶ 2 [poét.] nuage, brouillard [répandu par les dieux autour de qqn] : Virg. En. 1, 411 ; Hor. O. 2, 7, 13 ; Val. Flacc. 5, 399.

aer f. dans Enn. d'après Gell. 13, 20, 14 ||
acc. sing. aera le plus usité : Cic., Sen., etc. ||
abl. pl. aeribus Lucr. 4, 289 ; 5, 643.