ærārĭum, ĭī, n. (æs), trésor public [placé dans le temple de Saturne, d'où l'expr. ær. Saturni ; le même lieu servait de dépôt des archives ; on y déposait les comptes des magistrats, les registres du cens, les textes de lois, les enseignes militaires, etc.] : in ærarium deferre
Liv. 28, 38, 14 ;
inferre
Liv. 10, 46, 6 ;
referre
Cic. Agr. 1, 12, etc.;
Liv. 37, 57, 12, etc. ; invehere
Cic. Off. 2, 76 ;
redigere
Liv. 4, 53, 10,
etc.; condere
Liv. 10, 46, 5 ;
ad ærarium deferre
Cic. Phil. 5, 12 ;
Liv. 39, 4, 8 ;
referre
Cic. Pis. 61,
etc.; in ærario ponere
Liv. 39, 5, 8 ;
31, 50, 2
||
ær. sanctius, la partie la plus reculée (inviolable, sacrée) du trésor public, la réserve du trésor (caisse de réserve), trésor secret :Cic. Att. 7, 21, 2 ;
Cæs. C. 1, 14, 1 ;
Liv. 27, 10, 11
||
archives secrètes :Cic. Verr. 2, 4, 140
||
ærarii prætoresTac. Ann. 1, 75 ;
ærarii quæstor
Tac. Ann. 13, 28 ;
præfectus
Plin. Min. Ep. 9, 13, 11, etc., préteurs (questeur) gardiens du trésor public, préfet du trésor ||
ær. militare, trésor militaire [fonds destinés aux soldats] :Suet. Aug. 49 ;
Tac. Ann. 1, 78 ;
5, 8
||
[par ext. en parlant du trésor du roi]Cic. Att. 6, 1, 3
||
ær. privatumNep. Att. 8, 3,
trésor particulier [caisse constituée par les contributions de particuliers].
ær. sanctius, la partie la plus reculée (inviolable, sacrée) du trésor public, la réserve du trésor (caisse de réserve), trésor secret :
archives secrètes :
ærarii prætores
ær. militare, trésor militaire [fonds destinés aux soldats] :
[par ext. en parlant du trésor du roi]
ær. privatum