ălăcĕr (ălăcris), ĭs, ĕ, alerte, vif, bouillant ; allègre, dispos, gaillard : Catilinam interea alacrem atque lætum (videbant)
Cic. Mur. 49, (on voyait) cependant Catilina plein d'entrain et de gaieté ; ad bella suscipienda Gallorum alacer ac promptus est animus
Cæs. G. 3, 19, 6,
les Gaulois ont le cœur vif et prompt pour entreprendre la guerre ; quo sis alacrior ad tutandam rem publicam
Cic. Rep. 6, 13,
pour que tu aies encore plus d'empressement à défendre la chose publique ; alacri clamore
Liv. 6, 24, 7,
avec des cris pleins d'entrain ; equum alacrem aspexit
Cic. Div. 1, 73,
il aperçut son cheval tout pétulant ; cum alacribus saltu certabat
Sall. H. 2, 19,
il luttait au saut avec les plus lestes ; miles alacer animis corporibusque
Liv. 21, 55, 1,
le soldat dispos moralement et physiquement ; alacres et erecti, quocumque res tulerit, intrepido gradu properemus
Sen. Helv. 8, 5,
allons vivement d'un pas assuré, le cœur allègre et la tête haute, partout où les événements le voudront ; alacris voluptas
Virg. B. 5, 58,
une heureuse allégresse.
↣ le m. alacris est rare :Enn. Scen. 127 ;
Ter. Eun. 304 ;
Virg. En. 5, 380 ;
6, 685 ; alacer fém. dans
Apul. M. 10, 31 [cf.
Serv. En. 6, 685] ||
pas de superlatif.
↣ le m. alacris est rare :
pas de superlatif.