albus, a, um (cf. ἀλφός),

¶ 1 blanc mat [opposé à ater ; candidus, blanc éclatant opposé à niger] : alba et atra discernere Cic. Tusc. 5, 114, discerner le blanc du noir ; amnis sulphurea albus aqua Virg. En. 7, 517, fleuve que ses eaux sulfureuses rendent blanc ; albi equi Cic. Nat. 2, 6, chevaux blancs ||
plumbum album Cæs. G. 5, 12, 5, étain ||
albus Notus Hor. O. 1, 7, 15, le blanc Notus [qui éclaircit le ciel en chassant les nuages]

¶ 2 pâle, blême : albus urbanis in officiis Mart. 1, 55, 14, qui a pâli dans les services (emplois) urbains ; timor albus Pers. 3, 115, la peur blême

¶ 3 clair : albæ sententiæ Sen. Rhet. Contr. 7, præf. 2, pensées limpides, claires

¶ 4 favorable : alba Stella Hor. O. 1, 12, 27, la blanche étoile [annonçant un ciel serein, clair]

¶ 5 expr. proverb. : equis albis præcurrere aliquem Hor. S. 1, 7, 8, devancer à toute allure qqn [les chevaux blancs étant réputés les plus rapides] ; aliquis albus aterne fuerit ignorare Cic. Phil. 2, 41, ignorer si qqn était blanc ou noir, ne pas l'avoir connu du tout ; avem albam videre Cic. Fam. 7, 28, 2, voir un merle blanc ; album calculum rei adjicere Plin. Min. Ep. 1, 2, 5, donner un caillou blanc à qqch. [approuver] ; Genius voltu mutabilis, albus et ater Hor. Ep. 2, 2, 189, le génie au visage changeant, blanc et noir [bon, mauvais].

↣ comp. et superl. [décad.].