ălĭō, adv., vers un autre lieu, ailleurs [avec mouv.] : alio me conferam
Cic. Fam. 14, 1, 7,
je me transporterai (j'irai) ailleurs ; ceteri alius alio
Cic. Off. 3, 80,
les autres s'en allèrent chacun de son côté ; ne alio usquam quam Romam mitterent legatos
Liv. 30, 38, 3, [interdiction] d'envoyer des ambassadeurs nulle part ailleurs qu'à Rome ||
[fig.] nusquam alio quam ad vos querellas detulimusLiv. 29, 17, 8,
nous n'avons porté nos plaintes nulle part ailleurs (devant nuls autres) que devant vous ; sermonem alio transferamus
Cic. de Or. 1, 133,
portons la conversation sur un autre objet, cf. Clu. 63 ;
de Or. 2, 177 ;
Cæl. 74, etc. ; hoc longe alio spectabat atque videri volebant
Nep. Them. 6, 3,
cela avait une portée tout autre que celle qu'ils voulaient laisser voir ; alio ratus spectare Pythicam vocem
Liv. 1, 56, 12,
pensant que le mot de la Pythie avait un autre sens.
[fig.] nusquam alio quam ad vos querellas detulimus