ălĭquandō, (aliquis), adv.,

¶ 1 un jour, une fois, qq. jour : illucescet aliquando ille dies Cic. Mil. 69, [m. à m., il brillera un jour ce jour-là] elle viendra un jour cette heure-là ; si aliquando Cic. Cat. 4, 20, si jamais, si qq. jour, cf. Verr. 2, 4, 142 ; aliquando, idque sero..., concessi Cic. Or. 160, puis, un beau jour, mais tardivement, j'ai accordé... ; et hic aliquando fuit meus Cic. Phil. 11, 10, et cet homme est entré un jour dans ma famille

¶ 2 enfin, une bonne fois : ut ille aliquando impudentiæ suæ finem faciat Cic. Verr. 2, 3, 144, pour qu'il mette enfin, une bonne fois, un terme à son impudence ; ut tandem aliquando timere desinam Cic. Cat. 1, 18, pour qu'un jour enfin je cesse d'avoir peur ; expulsus regno tandem aliquando (Mithridates) Cic. Mur. 33, (Mithridate) un jour enfin chassé du royaume ; peroravit aliq. Cic. Amer. 60, à la fin il s'est décidé à conclure

¶ 3 quelquefois (= il arrive que), parfois : dolorem fortasse aliquando, dedecus vero certe numquam afferre Cic. Scauro 22, apporter parfois peut-être la douleur, le déshonneur à coup sûr jamais ; sitne aliquando mentiri boni viri ? Cic. de Or. 3, 113, [se demander] si l'homme de bien peut mentir quelquefois ; (constantia) si modo fuit aliquando in nobis Cic. Fam. 9, 11, 1, (la fermeté) si seulement il m'est arrivé d'en avoir [jamais] ; aliquando id opus est ; sed sæpe obest Cic. de Or. 2, 326, c'est quelquefois utile, mais souvent nuisible.