arcĕō, ŭī, ēre (cf. arca, arx, ἀρκέω), tr.
¶ 1 contenir, enfermer, retenir : flumina
Cic. Nat. 2, 152,
maintenir les fleuves dans leurs lits ; alvus arcet et continet quod recepit
Cic. Nat. 2, 136,
l'estomac enferme et retient ce qu'il a reçu
¶ 2 tenir éloigné, détourner, écarter : ille scit ut hostium copiæ, tu, ut aquæ pluviæ arceantur
Cic. Mur. 22,
il sait, lui, comment on détourne les troupes ennemies, toi, comment on détourne les eaux de pluie ||
détourner de, aliquem ab aliqua reCic. Cat. 1, 33 ;
Phil. 6, 6 ;
Off. 1, 122, etc. ; aliquem aliqua re
Cic. Phil. 2, 104 ;
5, 37 ; Tusc. 1, 89 ;
Leg. 2, 25, etc. ||
[poét., avec le dat.]: hunc (asilum) arcebis gravido pecoriVirg. G. 3, 154,
tu écarteras cet insecte (l'asile) pour les femelles pleines [dans l'intérêt des...] ||
arcere neLiv. 27, 48, 8,
empêcher que ; non arcere quin
Liv. 26, 44, 9,
ne pas empêcher que ||
avec prop. inf. [poét.] : plagam sedere cedendo arcebat (draco)Ov. M. 3, 58, (le dragon) en reculant empêchait le coup de porter, cf. P. 3, 3, 56 ;
nec Augustus arcuerat Balbum hostiles exuvias ornatum ad urbis et posterum gloriam conferre
Tac. Ann. 3, 72,
et Auguste n'avait pas détourné Balbus de faire servir les dépouilles ennemies à orner la ville et à illustrer sa postérité.
détourner de, aliquem ab aliqua re
[poét., avec le dat.]: hunc (asilum) arcebis gravido pecori
arcere ne
avec prop. inf. [poét.] : plagam sedere cedendo arcebat (draco)