ascīscō (adsc-), īvī, ītum, ĕre, tr., appeler à soi :

¶ 1 sibi oppidum societate Cic. Verr. 2, 4, 21, s'associer une ville par une alliance ; Boios socios sibi adsciscunt Cæs. G. 1, 5, 4, ils s'adjoignent les Boiens comme alliés ; Hasdrubal gener ascitus Liv. 21, 2, 4, Hasdrubal pris comme gendre [par Hamilcar] ; aliquem ad hoc incredibile sceleris fœdus Cic. Cat. 2, 8, faire entrer qqn dans cette alliance incroyable du crime ; aliquem in civitatem Cic. Rep. 2, 13, admettre qqn au droit de cité, cf. 2, 33 ; adsciti simul in civitatem et patres Liv. 6, 40, 4, admis en même temps au nombre des citoyens et des patriciens ; inter patricios aliquem Tac. Agr. 9, admettre qqn au nombre des patriciens ||
adscitus cælo Sen. Polyb. 17, 1 ; superis Ov. P. 4, 9, 127, admis au ciel, au rang des dieux

¶ 2 prendre pour soi, emprunter, adopter : sacra a Græcis ascita et accepta Cic. Verr. 2, 5, 187, culte emprunté et recueilli des Grecs ; consuetudinem Cic. Br. 209, adopter une coutume, cf. Liv. 1, 20, 6 ; amitti civitatem Romanam alia ascita Nep. Att. 3, 1, [on explique] que le titre de citoyen de Rome se perd, quand on a adopté celui d'une autre ville ; adsciscet nova (vocabula rerum) Hor. Ep. 2, 2, 119, il adoptera des termes nouveaux ||
s'attribuer, s'arroger : prudentiam sibi Cic. de Or. 1, 87, s'attribuer une science ; regium nomen Liv. 33, 21, 3, prendre le titre de roi, cf. Tac. Ann. 14, 52

¶ 3 adopter, admettre, approuver : aliquid adsciscere et comprobare incognitum Cic. Ac. 2, 138, adopter et approuver qqch. d'inconnu, cf. Tusc. 2, 30.