aspĕrĭtās, ātis, f. (asper),

¶ 1 aspérité : saxorum asperitates Cic. Nat. 2, 98, les aspérités des rochers ; asperitas viarum Cic. Phil. 9, 2, le mauvais état des routes ; nihil asperitatis habere Cic. Nat. 2, 47, ne présenter aucune aspérité

¶ 2 frigorum Tac. Agr. 12, l'âpreté du froid (froid rigoureux); vini Plin. 14, 120, âpreté (dureté) du vin ||
rencontre désagréable de sons : Cic. Or. 158 ; Quint. 1, 5, 42 ; adfectatur asperitas soni Tac. G. 3, on recherche les sons rauques

¶ 3 [fig.] âpreté, dureté, rudesse : propter verbi asperitatem Cic. Phil. 8, 1, à cause de la dureté du mot [le mot « guerre »] ; asperitatem Galba habuit Cic. de Or. 3, 28, Galba avait une éloquence âpre (rude); in his asperitatibus rerum Cic. de Or. 1, 3, dans les difficultés actuelles ||
Stoicorum tristitiam atque asperitatem fugiens Cic. Fin. 4, 79, fuyant la philosophie triste et dure des Stoïciens ; si quis asperitate ea est ut Cic. Læl. 87, si qqn a un caractère assez rude (âpre) pour...; ferarum asperitatem excutere Sen. Ep. 85, 41, dépouiller les bêtes sauvages de leur caractère farouche.