āvellō, vulsī (volsī) et vellī, vulsum (volsum), ĕre, tr.,

¶ 1 arracher, détacher : sigillis avolsis argentum reddidit Cic. Verr. 2, 4, 48, ayant arraché les statuettes en relief, il rendit l'argenterie ||
[avec ex] Verr. 2, 4, 110 ; Div. 1, 112 ; [avec ab] Tusc. 3, 12 ; Planc. 54, etc. ; [avec de] Font. 46, arracher de (à) ||
[avec abl., poét.] : Lucr. 3, 563, etc. ; Virg. En. 2, 608, etc. ||
[avec dat.] Curt. 5, 12, 8 ; Sen. Ben. 5, 8, 5, enlever à, arracher à

¶ 2 [fig.] arracher, séparer : ab errore aliquem Cic. Off. 3, 83, arracher qqn à l'erreur ; (incendium belli) a portis hujus urbis avolsum Cic. Rep. 1, 1, (l'incendie de la guerre) écarté des portes de cette ville ||
liberalitas Augustia avulsa Tac. Ann. 4, 20, les libéralités d'Auguste furent enlevées (reprises).

↣ pf. avelli Curt. 5, 6, 5 ; Plin. 2, 204 ; avulsi Sen. Helv. 5, 4 ; Luc. 5, 594 ; 9, 765 ||
inf. pass. avellier Hor. S. 1, 2, 104.