āversus, a, um, part. de averto pris adjt,
¶ 1 détourné, qui est du côté opposé, placé derrière : et adversus et aversus
Cic. de Or. 2, 256,
et par devant et par derrière, des deux côtés à la fois ; ne aversi circumvenirentur
Cæs. G. 2, 26, 2,
par crainte d'être assaillis par derrière ; aversum hostem videre
Cæs. G. 1, 26, 2,
voir l'ennemi tournant le dos, en fuite, cf.
Virg. En. 11, 871 ;
12, 464 ;
Ov. M. 13, 229 ;
Liv. 33, 8, 11 ;
porta aversissima ab hoste
Liv. 2, 11, 5,
la porte la plus opposée à l'ennemi ; per aversam portam
Liv. 26, 40, 11,
par la porte opposée ; aversos boves caudis in speluncam traxit
Liv. 1, 7, 5,
il traîna les bœufs à rebours par la queue dans sa caverne ; in aversa charta
Mart. 8, 62, 1,
sur le revers des pages ||
aversa oratio, v. apostropha ||
aversum, n. pris substt, le côté opposé :Sen. Ep. 79, 13 ;
per aversa urbis
Liv. 5, 29, 4,
par les derrières de la ville
¶ 2 [fig.] détourné, hostile, qui a de la répugnance (de l'éloignement) pour : aversus a vero
Cic. Cat. 3, 21 ;
a Musis
Cic. Arch. 20,
ennemi du vrai, des Muses ; Quintus aversissimo a me animo fuit
Cic. Att. 11, 5, 4,
Quintus a montré les sentiments les plus hostiles à mon égard ||
aversissima illis HispaniaPlanc. d. Cic. Fam. 10, 24, 6,
l'Espagne qui leur est absolument hostile.
↣ aversiorSen. Ira 2, 24, 1.
aversa oratio, v. apostropha ||
aversum, n. pris substt, le côté opposé :
aversissima illis Hispania
↣ aversior