ăvĭdus, a, um (aveo),

¶ 1 qui désire vivement, avide ; [avec le gén.] : gloriæ avidior Cic. Fam. 9, 14, 2, plus avide de gloire ; avidus belli gerundi Sall. J. 35, 3, impatient de guerroyer ; -issimus Cic. Att. 1, 15, 1 ; Sall. J. 111, 4 ||
[avec l'inf.] avidi committere pugnam Ov. M. 5, 75, impatients d'engager la bataille, cf. Virg. En. 12, 290 ||
[avec in abl.] Cic. Phil. 5, 22 ; Val. Max. 7, 2, 6 ; Sen. Nat. 2, 5, 2 ||
[avec in acc.] avida in novas res ingenia Liv. 22, 21, 2, esprits avides de nouveauté, cf. 5, 20, 6 ; Tac. H. 2, 56 ||
[avec ad] Ter. Eun. 131 ; Liv. 7, 23, 6 ||
manus subitis avidæ Tac. H. 1, 7, mains que l'occasion soudaine rendait avides

¶ 2 [en part.]

a) âpre au gain, avare, cupide : animus avidus Cic. de Or. 2, 182, cupidité ; avidæ manus heredis Hor. O. 4, 7, 19, les mains cupides d'un héritier ||
subst. m., un avare : Cic. Com. 21 ;

b) affamé, gourmand, vorace, glouton : [métaph.] Cic. Top. 25 ; convivæ avidi Hor. S. 1, 5, 75, convives affamés ; aures avidæ Cic. Or. 104, oreilles avides, insatiables ; [poét.] avidum mare Lucr. 1, 1031, la mer insatiable.