cīvĭtās, ātis, f. (civis),

¶ 1 ensemble des citoyens qui constituent une ville, un État ; cité, État : conventicula hominum quæ postea civitates nominatæ sunt, domicilia conjuncta quas urbes dicimus... Cic. Sest. 91, ces petites réunions d'hommes [à leur début], qui plus tard prirent le nom de cités, les groupements de demeures que nous appelons villes ; Syracusana civitas Cic. Verr. 2, 2, 145, la cité de Syracuse ; omnis civitas Helvetia Cæs. G. 1, 12, 4, l'État helvète dans son ensemble ; Ubiorum civitas Cæs. G. 4, 3, 3, l'État formé par les Ubiens ; de optimo civitatis statu Cic. Rep. 1, 70, sur le meilleur gouvernement d'un État ; de civitatibus instituendis Cic. de Or. 1, 86, sur l'organisation des États ||
[au sens de urbs, rare] : muri civitatis Tac. H. 4, 65, les murs de la ville ; expugnare civitatem Quint. 8, 3, 67, prendre d'assaut une ville ||
[au sens de Urbs = Roma] la ville [et ses habitants] : Sen. Ben. 6, 32, 1 ; Tac. H. 1, 19, 2 ; 2, 92, 4 ; 4, 2, 2

¶ 2 droits des citoyens, droit de cité : ortu Tusculanus, civitate Romanus Cic. Leg. 2, 5, Tusculan par la naissance, Romain par les droits de citoyen ; in civitatem aliquem recipere Cic. Arch. 22, accueillir qqn comme citoyen [romain] ; aliquem civitate donare Cic. Balbo 20, gratifier qqn du droit de cité ; dare civitatem alicui Cic. Balbo 21, accorder le droit de cité à qqn ; civitatem amittere Cic. Cæc. 100, perdre les droits de citoyen ; retinere aliquem in civitate, ex civitate aliquem exterminare Cic. Lig. 33, maintenir qqn dans ses droits de citoyen, l'exiler ||
[fig.] verbum civitate donare, donner droit de cité à un mot : Sen. Ep. 120, 4 ; Nat. 5, 16, 4 ; Gell. 19, 13, 3 ; Quint. 8, 1, 3. ↣ gén. plur. civitatium et civitatum ; arch. ceivitas CIL.