cŏhĭbeō, buī, bĭtum, ēre (cum, habeo), tr., tenir ensemble ;
¶ 1 contenir, renfermer : universa natura omnes naturas cohibet et continet
Cic. Nat. 2, 35,
la nature universelle embrasse et renferme en elle toutes les natures particulières ; bracchium toga
Cic. Cæl. 11,
tenir son bras sous sa toge ; auro lacertos
Ov. H. 9, 59,
entourer ses bras d'or [bracelets]
¶ 2 maintenir, retenir : aliquem in vinculis
Curt. 6, 2, 11 ;
intra castra
Curt. 10, 3, 6,
retenir qqn dans les fers, au camp ; carcere
Ov. M. 14, 224,
en prison ; Pirithoum cohibent catenæ
Hor. O. 3, 4, 80,
des chaînes retiennent captif Pirithoüs
¶ 3 retenir, contenir, empêcher : conatus alicujus
Cic. Phil. 3, 5,
arrêter les efforts de qqn ; cohibita ædificiorum altitudine
Tac. Ann. 15, 43,
en limitant (réduisant) la hauteur des maisons ; (provinciæ) quæ procuratoribus cohibentur
Tac. H. 1, 11, (provinces) qui sont soumises à des procurateurs ||
manus, oculos, animum ab aliqua reCic. Pomp. 66,
maintenir ses mains, ses regards, ses pensées écartés de qqch. ||
non cohibere (vix cohibere) quominus et subj., ne pas empêcher (empêcher à peine) que :Tac. Ann. 2, 10 ;
2, 24
||
[avec inf.] empêcher de :Calp. Ecl. 4, 20.
↣ inf. pass. cohiberier
Lucr. 3, 443.
manus, oculos, animum ab aliqua re
non cohibere (vix cohibere) quominus et subj., ne pas empêcher (empêcher à peine) que :
[avec inf.] empêcher de :