cŏlŏr, ōris, m.,
¶ 1 couleur : albus
Cic. Leg. 2, 45,
la couleur blanche, le blanc ; colorem accipere
Plin. 11, 225 ;
bibere
Plin. 8, 193,
recevoir (prendre) une couleur, l'absorber, s'en imprégner ; uva ducit colorem
Virg. B. 9, 49,
le raisin prend de la couleur
¶ 2 couleur du visage, teint : viri percocto colore
Lucr. 6, 1109,
hommes au teint tout brûlé ; isti color immutatus est
Cic. Verr. 2, 1, 141,
votre homme changea de couleur ; color suavis
Cic. Tusc. 5, 46,
teint doux (frais) ; coloris bonitas
Cic. Off. 1, 130,
bonté du teint ||
beau teint, beauté : nimium ne crede coloriVirg. B. 2, 17,
ne te fie pas trop à l'éclat de ton teint
¶ 3 [fig.] couleur, aspect extérieur : amisimus colorem et speciem pristinam civitatis
Cic. Att. 4, 16, 10,
nous avons perdu la couleur et la forme de l'ancienne constitution [= nous n'en avons même plus l'apparence] ; omnis Aristippum decuit color
Hor. Ep. 1, 17, 23,
Aristippe s'arrangeait de toutes les formes de la vie ||
[en part.] couleur du style, coloris : color urbanitatisCic. Br. 171,
couleur (teint) d'urbanité, [littt, propre aux gens de la ville, aux Romains, v. coloro
Cic. Br. 170], cf. de Or. 3, 95 ;
3, 199 ;
Quint. 6, 3, 110, etc. ;
color tragicus
Hor. P. 236,
couleur tragique (ton de la tragédie) ||
couleur éclatante du style, éclat :Cic. Br. 298 ;
de Or. 3, 100
||
couleur, argument de défense [donnant aux faits une couleur favorable] :Sen. Rhet. Contr. ;
Quint. 4, 2, 88 ;
12, 8, 6 ;
Juv. 6, 280.
↣ forme colōs
Pl. Men. 828 ;
Mil. 1179 ;
Lucr. 6, 208 ;
6, 1072 ;
Sall. C. 15, 5 ;
Liv. 28, 26, 14.
beau teint, beauté : nimium ne crede colori
[en part.] couleur du style, coloris : color urbanitatis
couleur éclatante du style, éclat :
couleur, argument de défense [donnant aux faits une couleur favorable] :