cŏlōrō, āvī, ātum, āre (color), tr., colorer, donner une couleur :
Cic. Nat. 1, 110 ;
Plin. 35, 31, etc.; [en part.] brunir, hâler : cum in sole ambulem, natura fit ut colorer
Cic. de Or. 2, 60,
en me promenant au soleil, tout naturellement je me hâle ||
[fig.] donner une simple teinte : animum non colorare, sed inficereSen. Ep. 71, 31,
non pas donner à l'âme une teinte légère, mais l'imprégner profondément ||
[rhét.] : eloquentia se coloratCic. Or. 42,
l'éloquence prend les couleurs de la santé, prend de la force ; sentio illorum tactu orationem meam quasi colorari
Cic. de Or. 2, 60,
je sens qu'au contact de ces écrits mon style prend en quelque sorte de la couleur ; urbanitate quadam quasi colorata oratio
Cic. Br. 170,
style ayant pour ainsi dire un teint spécial, celui des gens de la ville (de Rome) ||
[fig.] colorer, déguiser :Val. Max. 8, 2, 2.
[fig.] donner une simple teinte : animum non colorare, sed inficere
[rhét.] : eloquentia se colorat
[fig.] colorer, déguiser :