contemnō, tempsī, temptum, temnĕre, tr., tenir pour négligeable, mépriser : noli hæc contemnere
Cic. Cæcil. 39,
ne crois pas que ce soient là choses sans importance ; quem philosophorum non contemnimus ?
Cic. CM 12,
en est-il parmi les philosophes que nous ne tenions en mépris ? nullas illa suis contemnet fletibus aras
Prop. 1, 4, 23,
elle ne jugera aucun autel indigne de ses larmes (de ses prières); Romam præ Capua contemnere
Cic. Agr. 2, 96,
mépriser Rome en comparaison de Capoue, cf.
Ter. Eun. 239 ;
ipsum vinci contemnunt
Cic. Fam. 15, 15, 2,
ils ne se soucient même pas de la défaite ; [avec infin.] contemnere Olympia coronari
Hor. Ep. 1, 1, 50,
dédaigner de vaincre aux Jeux Olympiques ||
ravaler en paroles :Cic. Mur. 15
||
[poét.] (arbores) contemnere ventos assuescantVirg. G. 2, 360,
que les arbres s'accoutument à braver les vents, cf.
Tib. 1, 3, 37.
↣ formes -tempno [certains mss] ; -temsi, -temtum :
Inscr.
ravaler en paroles :
[poét.] (arbores) contemnere ventos assuescant