contrōversĭa, æ, f. (controversus),
¶ 1 mouvement opposé : controversia aquæ
Ulp. Dig. 39, 2, 24,
le cours opposé de l'eau
¶ 2 [en gén.] controverse, discussion [entre deux antagonistes, deux parties] : nulla controversia mihi tecum erit
Pl. Aul. 261,
il n'y aura pas de difficultés entre nous ; rem in controversiam vocare
Cic. de Or. 2, 291 ;
adducere
Cic. de Or. 1, 183 ;
deducere
Cæs. G. 7, 63,
soumettre une affaire à un débat, appeler le débat sur une affaire ; controversiam facere
Cic. Or. 121,
engendrer une discussion [en parl. de choses]; mais
Liv. 3, 40, 10,
soulever une discussion (mettre en question) [en parl. de pers.] ; controversias habere
Cic. Verr. 2, 2, 122,
avoir des contestations, cf.
Cæs. G. 5, 44, 2 ;
5, 44, 4 ; controversiam componere
Cæs. C. 3, 109, 1,
arranger une contestation ||
numquam erat controversia quid intellegeremCic. Fin. 1, 16,
jamais il n'y avait de débat sur la question de savoir ce que je comprenais ||
controversia non erat quin verum dicerentCic. Cæc. 31,
on ne contestait pas leur véracité : nihil controversiæ fuit quin consules crearentur...
Liv. 4, 17, 7,
il n'y eut pas de contestation sur l'élection au consulat de... ; sine controversia
Cic. Off. 3, 7,
sans conteste
¶ 3 [en part.]
a) point litigieux, litige [discussion juridique] : sive ex controversia causa constat, ut hereditatis
Cic. de Or. 2, 104,
soit que le débat porte sur un litige, comme dans une affaire d'héritage ;
b) débat judiciaire, procès : civilium controversiarum patrocinia suscipere
Cic. Or. 120,
se charger (comme avocat) de procès civils ;
c) controverse, déclamation :
Sen. Rhet. Contr. 1 ;
Quint. 2, 1, 9 ;
Tac. D. 35.
numquam erat controversia quid intellegerem
controversia non erat quin verum dicerent