cŏquō, coxī, coctum, ĕre,
¶ 1 cuire, faire cuire, aliquid, qqch. [solide ou liquide] : qui illa coxerat
Cic. Tusc. 5, 98,
celui qui avait fait le repas ; cibaria cocta
Liv. 29, 25, 6, etc.,
blé cuit (biscuit) ||
[abst] faire la cuisine :Pl. Aul. 325 ;
429 ;
Ter. Ad. 847
||
pl. n. coctaSuet. Claud. 38, 2,
aliments cuits ||
v. cocta, f.
¶ 2 brûler, fondre [chaux, métal, etc.] :
Cato Agr. 16 ;
38, 4, etc. ;
Plin. 31, 111, etc. ;
coctus later
Mart. 9, 75, 2,
brique cuite [opp. crudus], cf.
Cato Agr. 39, 2 ;
agger coctus
Prop. 3, 11, 22,
mur de briques cuites ; robore cocto
Virg. En. 11, 553,
d'un bois durci au feu ||
brûler [martyres] :Ps. Lact. Mort. 13, 3
¶ 3 mûrir, faire mûrir :
Cato Agr. 112, 2 ;
Varro R. 1, 7, 4, etc. ;
Virg. G. 2, 522 ;
Cic. CM 71
||
[qqf.] dessécher, brûler :Varro R. 3, 14, 2 ;
Virg. G. 1, 66
¶ 4 digérer : confectus coctusque cibus
Cic. Nat. 2, 137,
l'aliment élaboré et digéré (2, 136)
¶ 5 [fig.]
a) méditer, préparer mûrement (cf. mijoter) : bellum
Liv. 8, 36, 2,
préparer sourdement la guerre (3, 36, 2) ;
b) faire sécher (d'ennui), tourmenter :
Enn. Ann. 336 ;
Pl. Trin. 225 ;
Virg. En. 7, 345 ;
Quint. 12, 10, 77.
↣ formes trouvées dans les mss : quoquo, coco.
[abst] faire la cuisine :
pl. n. cocta
v. cocta, f.
brûler [martyres] :
[qqf.] dessécher, brûler :