corrŭō, rŭī, ĕre (cum et ruo). I intr.,

¶ 1 s'écrouler, crouler : ædes corruerunt Cic. Top. 15, une maison s'est écroulée (Att. 14, 9, 1 ; Div. 1, 26 ; 1, 78) ; arbor corruit Ov. M. 8, 777, l'arbre tombe ; pæne ille timore, ego risu corrui Cic. Q. 2, 8, 2, nous avons failli nous écrouler, lui de peur, moi de rire (Liv. 1, 25, 5 ; 8, 9, 12 ; 22, 3, 11, etc.) ; in vulnus Virg. En. 10, 488, tomber sur sa blessure (en avant) ; quo cum conruit (ales) Lucr. 6, 824, quand l'oiseau s'est abattu là

¶ 2 [fig.] Lacedæmoniorum opes corruerunt Cic. Off. 1, 84, la puissance de Lacédémone s'écroula ; si uno meo fato et tu et omnes mei corruistis Cic. Q. 1, 4, 1, si mon seul destin a causé votre ruine et à toi et à tous les miens ||
[en parl. d'un comédien] échouer, faire un four : Cic. CM 64 ||
échouer en justice : Plin. Min. Ep. 3, 9, 34. II tr.,

¶ 1 ramasser, entasser : ditias Pl. Rud. 542, des richesses ; cf. Varro L. 5, 139 ; Lucr. 5, 368

¶ 2 abattre, faire tomber : Catul. 68, 52 ; Apul. M. 8, 8. ↣ conr- N. Tir. 75, 75.