1 dēcĭdō, cĭdī, ĕre (de et cado), intr.,

¶ 1 tomber de, tomber : poma ex arboribus decidunt Cic. CM 71, les fruits tombent des arbres ; equo decidere Cæs. G. 1, 48, 6, tomber de cheval ; ex equis in terram Nep. Eum. 4, 2 ; ab equo in arva Ov. Ib. 259, tomber de cheval à terre ; cælo Plin. 37, 164, tomber du ciel ; in terram Ov. M. 12, 569 ; 14, 847 ; in puteum Hor. P. 458, tomber à terre, dans un puits ; si decidit imber Hor. Ep. 1, 14, 29, s'il tombe une averse ||
[fig.] : ex astris Cic. Att. 2, 21, 4, tomber des astres (= du faîte de la gloire); ficta omnia celeriter tamquam flosculi decidunt Cic. Off. 2, 43, tout ce qui est feint tombe (passe) rapidement comme les fleurs

¶ 2 [poét.] tomber, succomber, périr : Virg. En. 5, 517 ; Hor. O. 4, 7, 14 ; Ep. 2, 1, 36 ; Ov. M. 10, 10

¶ 3 [fig.] tomber, déchoir : de spe Ter. Haut. 250 ; a spe Liv. 37, 26, 1 ; spe Suet. Oth. 5, tomber d'une espérance, avoir son espoir trompé ||
in fraudem Cic. Verr. 2, 4, 101, tomber dans un crime (= en venir à...) ||
tomber, être en décadence huc decidisse cuncta, ut... Tac. Ann. 3, 59, tout était tombé si bas que... ; eo decidit, ut exsul de senatore fieret Plin. Min. Ep. 4, 11, 1, il est tombé si bas que de sénateur le voilà devenu un exilé ||
tomber, essuyer un échec : non virtute hostium, sed amicorum perfidia decidi Nep. Eum. 11, 5, ce n'est pas la valeur des ennemis, c'est la perfidie de mes amis qui est cause de ma chute ; cf. Sen. Rhet. Contr. 7, præf. 5.