dēmĭnŭō, ŭī, ūtum, ĕre, tr.,

¶ 1 enlever, retrancher, aliquid de aliqua re, qqch. de (à) qqch. : Pl. Truc. 561 ; Cic. Q. 1, 2, 10 ; Fl. 84 ; Cæs. G. 7, 33, 2

¶ 2 diminuer, amoindrir, affaiblir : deminuunt æquora venti Lucr. 5, 389, les vents diminuent les eaux de la mer ; ut deminutæ copiæ redintegrarentur Cæs. G. 7, 31, 4, pour remettre en état les effectifs réduits ; militum vires inopia frumenti deminuerat Cæs. C. 1, 52, 2, la disette de blé avait affaibli les soldats ; dignitatem nostri collegii deminutam dolebam Cic. Br. 1, je me désolais de ce que la dignité de notre collège était amoindrie ||
[droit] aliéner : ne quid de bonis... deminuerent Cic. Q. 1, 2, 10, [pour leur défendre] de rien aliéner des biens... ||
[rhét.] aliquid deminuere oratione Her. 4, 50, affaiblir qqch. par la parole ||
capite deminuti Liv. 22, 60, 15, qui ont perdu leurs droits de citoyens ; mais capite se deminuere Cic. Top. 18, diminuer son état juridique [en parlant d'une femme qui a perdu ses droits de famille par mariage] ||
[gramm.] tirer d'un mot un diminutif, former un diminutif : sacellum ex sacro deminutum est Gell. 7 (6), 12, 6, sacellum est un diminutif de sacrum ; ea quæ deminuuntur Varro L. 5, 172, les diminutifs ; nomen deminutum Quint. 1, 5, 46, un diminutif.