dēpĕrĕō, ĭī, īre, intr. et tr.
I intr.,
¶ 1 s'abîmer, se perdre ; périr, mourir : tempestate deperierant naves
Cæs. G. 5, 23, 2,
des navires s'étaient abîmés par la tempête ; scida ne qua depereat
Cic. Att. 1, 20, 7,
qu'il ne se perde pas un feuillet ||
exercitus magna pars deperiitCæs. C. 3, 87,
une grande partie de l'armée a péri ; si servus deperisset
Cic. Top. 15,
si l'esclave venait à périr
¶ 2 [fig.] mourir d'amour : amore alicujus deperire
Liv. 27, 15, 9,
mourir d'amour pour qqn ; corpus, in quo deperibat
Curt. 8, 6, 8,
le corps pour lequel il se consumait d'amour.
II tr., se mourir pour, aimer éperdument : aliquam deperire [avec ou sans amore]
Pl. Cist. 191 ;
Catul. 35, 12
||
Pl. Amph. 517 ;
Epid. 219 ;
Bacch. 470, etc.
↣ dēpĕrĭet, néol. pour deperibit :
Vulg. Eccli. 31, 7.
exercitus magna pars deperiit