dēplōrō, āvī, ātum, āre,

¶ 1 intr., pleurer, gémir, se lamenter : lamentabili voce deplorans Cic. Tusc. 2, 32, se lamentant d'une voix plaintive ; de incommodis suis Cic. Verr. 2, 2, 65, pleurer sur ses malheurs, cf. 2, 10 ; Sest. 14 ||
pleurer [en parl. de la vigne] : Pall. 3, 30

¶ 2 tr.,

a) déplorer : cæcitatem suam Cic. Tusc. 5, 115, déplorer sa cécité, cf. Clu. 65 ; Tusc. 3, 21 ; Att. 2, 16, 4 ;

b) déplorer qqch. comme perdu, pleurer : nomen populi Romani Cic. Cat. 4, 4, pleurer le nom romain, cf. Liv. 3, 38, 2 ; [d'où] renoncer à, désespérer de : deploratus a medicis Plin. 7, 166, abandonné par les médecins ; deplorata vitia Plin. 29, 135, maladies incurables

¶ 3 [acc. de l'objet intérieur avec un pron. neutre] deplorare aliquid, faire une lamentation : quæ... deplorare solebant, tum, quod... carerent, tum quod spernerentur Cic. CM 7, les lamentations qu'ils faisaient entendre d'ordinaire tantôt sur ce qu'ils étaient privés de..., tantôt sur ce qu'ils étaient méprisés...; multa de aliquo deplorare Cic. Att. 9, 18, 1, se répandre en plaintes sur qqn ; quæ de altero deplorantur Cic. de Or. 2, 211, les plaintes que l'on fait entendre au sujet d'autrui.