dēsĭnō, sĭī, sĭtum, ĕre,
¶ 1 tr., cesser, laisser, mettre un terme à : artem
Cic. Fam. 7, 1, 4,
renoncer à son art, cf.
Ter. Haut. 305 ;
Sall. H. 1, 28 ;
Suet. Tib. 36 ;
Gell. 2, 12, 3 ;
desine plura
Virg. B. 5, 19,
n'en dis pas davantage ||
mirari desinoCic. de Or. 2, 59,
je cesse d'admirer ; numquam ne moveri quidem desinit
Cic. Rep. 6, 27,
il ne cesse pas non plus de se mouvoir ; conventus fieri desierunt
Cic. Att. 1, 19, 9,
les réunions ont cessé ; veteres orationes a plerisque legi sunt desitæ
Cic. Br. 123,
les anciens discours ont cessé d'être lus par le plus grand nombre, cf. Off. 2, 27
||
[pass. imp.] contra eos desitum est disputariCic. Fin. 2, 43,
on a cessé de discuter contre eux, cf. Rep. 2, 59
¶ 2 intr.
a) cesser, en finir : desine communibus locis
Cic. Ac. 2, 80,
finis-en avec les lieux communs ||
[poét.] desine querellarumHor. O. 2, 9, 17,
mets fin à tes plaintes ||
ah ! pergisne ? --- Jam jam desinoTer. Ad. 853,
ah ! tu continues ? --- je vais avoir fini, je vais me taire ||
desino in exemplisSen. Marc. 2, 1,
je finis sur (par) des exemples, cf.
Suet. Nero 46 ;
b) cesser, se terminer : bellum ægerrume desinit
Sall. J. 83, 1,
une guerre se termine très difficilement ||
desinere in piscemHor. P. 4,
se terminer en poisson, cf.
Virg. En. 10, 211 ;
Sen. Ep. 92, 10 ;
66, 43 ;
c) [rhét.] finir, se terminer : quæ similiter desinunt
Cic. de Or. 3, 206,
mots dont la désinence est la même, cf.
Quint. 9, 3, 79.
↣ formes sync. desi
CLE 1091, 1 ;
1092, 1 ; desit
Mart. 6, 26, 3 ;
desisse
Cic. Fam. 9, 24, 2 ;
desissem
Catul. 36, 5
||
desiviSol. 35, 4 ; [vulg.] desinui
Commod. Apol. 201.
mirari desino
[pass. imp.] contra eos desitum est disputari
[poét.] desine querellarum
ah ! pergisne ? --- Jam jam desino
desino in exemplis
desinere in piscem
desivi