dēspērō, āvī, ātum, āre, tr. et intr.,

¶ 1 tr., désespérer de, ne pas compter ou ne plus compter sur : honorem Cic. Mur. 43, perdre l'espérance d'arriver à une dignité, cf. Mil. 56, etc. ; nos et rem publicam Lentul. Fam. 12, 14, 3, désespérer de nous et de l'État, cf. Sen. Ep. 24, 3 ; sive restituimur, sive desperamur Cic. Q. 1, 3, 7, soit que ma fortune se relève, ou qu'il faille en désespérer ; hujus salus desperanda est Cic. Læl. 90, il faut désespérer de son salut ||
non despero fore aliquem aliquando, qui... Cic. de Or. 1, 95, je ne désespère pas qu'il se trouvera un jour qqn qui..., cf. Div. 2, 48 ; Att. 8, 9, 3

¶ 2 intr., désespérer, perdre toute espérance : sibi Cic. Mur. 45, désespérer de soi ; saluti Cic. Clu. 68, de son salut, cf. Cæs. G. 7, 50, etc.; de toto ordine Cic. Verr. 2, 1, 22, désespérer de l'ordre tout entier [du sénat], cf. Cæs. G. 1, 18, 9 ; 1, 40, 4 ; 7, 36, 1, etc.; Liv. 22, 61, 10 ; 25, 6, 7, etc.; a senatu Cic. Pis. 12, être sans espoir du côté du sénat ||
[abst] perdre l'espérance, renoncer à l'espérance, désespérer : Cic. Off. 1, 73 ; Tusc. 3, 83.