dēspondĕō, dī, sum, dēre, tr.,

¶ 1 promettre, accorder, garantir : aliquid alicui Cic. Att. 13, 12, 3, réserver qqch. à qqn ; Hortensii domum sibi desponderat Cic. Att. 11, 6, 6, il s'était adjugé la maison d'Hortensius ; exigua spes est rei publicæ, sed, quæcumque est, ea despondetur anno consulatus tui Cic. Fam. 12, 9, 2, il y a bien peu d'espoir à fonder sur l'État, mais cet espoir, quel qu'il soit, repose sur l'année de ton consulat

¶ 2 promettre en mariage, fiancer : Tulliolam C. Pisoni despondimus Cic. Att. 1, 3, 3, j'ai fiancé ma petite Tullia à Pison, cf. de Or. 1, 239 ; despondere sororem suam in tam fortem familiam Pl. Trin. 1133, fiancer sa sœur dans une famille si importante ; Cornificius adolescens Orestillæ filiam sibi despondit Cæl. d. Cic. Fam. 8, 7, 2, le jeune Cornificius s'est fiancé à la fille d'Orestilla ||
[pass imp.] intus despondebitur Ter. Andr. 980, c'est dans la maison que se feront les fiançailles

¶ 3 abandonner, renoncer à : animum Pl. Mil. 6, perdre courage, cf. Liv. 26, 7, 8 ; sapientiam Col. Rust. 11, 1, 11, renoncer à atteindre la sagesse ||
[abst] languir : turdi, caveis clausi, despondent Col. Rust. 11, 1, 11, les grives, mises en cage, languissent. ↣ pf. despopondi Tert. Fug. 5.