dēterrĕō, ŭī, ĭtum, ēre, tr., détourner [en effrayant], écarter : aliquem a dicendi studio
Cic. de Or. 1, 117,
détourner qqn de l'étude de l'éloquence ; de sententia deterreri
Cic. Div. 2, 81,
être détourné d'une opinion ; prœlio deterreri
Sall. J. 98, 5,
être détourné du combat ; deterrere aliquem ne auctionetur
Cic. Quinct. 16. détourner qqn de faire une vente aux enchères ; ejus libidines commemorare pudore deterreor
Cic. Verr. 1, 1, 14,
la honte m'empêche de raconter ses débauches ; non deterret sapientem mors, quo minus rei publicæ consulat
Cic. Tusc. 1, 91,
la mort ne détourne point le sage de s'occuper des affaires publiques ; ne Suessiones quidem deterrere potuerunt, quin cum his consentirent
Cæs. G. 2, 3, 5,
ils n'ont pas même pu empêcher les Suessions de faire cause commune avec eux ||
[abst] mens ad jubendum et ad deterrendum idoneaCic. Leg. 2, 8,
intelligence capable de commander et d'empêcher ||
détourner, empêcher qqch. : injuria in deterrenda liberalitateCic. Off. 2, 63,
injustice qui consiste à écarter, à empêcher la bienfaisance.
[abst] mens ad jubendum et ad deterrendum idonea
détourner, empêcher qqch. : injuria in deterrenda liberalitate