dētĭnĕō, tĭnŭī, tentum, ēre (de, teneo), tr.,

¶ 1 tenir éloigné, retenir, arrêter, empêcher : nostræ naves tempestatibus detinebantur Cæs. G. 3, 12, 5, nos navires étaient retenus par le mauvais temps ; novissimos prœlio Cæs. C. 3, 75, 4, retenir l'arrière-garde par (dans) un combat ; detinet nos de nostro negotio Pl. Pœn. 402, il nous empêche de nous occuper de notre affaire ; ab incepto me ambitio mala detinuerat Sall. C. 4, 2, une ambition funeste m'avait tenu détourné de ce dessein

¶ 2 retenir, tenir occupé : in alienis detineri negotiis Cic. Inv. 2, 132, s'arrêter aux affaires d'autrui ; mentes hominum circa alia Plin. 14, 4, occuper ailleurs les esprits des gens ; oculos diversarum aspectu rerum Quint. 9, 2, 63, retenir les regards par la vue d'objets divers ||
[poét.] euntem detinuit sermone diem Ov. M. 1, 683, par ses propos il suspendit la marche du jour = il rendit insensible...