dēturbō, āvī, ātum, āre, tr.,
¶ 1 jeter à bas, abattre, renverser : Tyndaritani statuam istius deturbarunt
Cic. Verr. 2, 4, 90,
les habitants de Tyndaris jetèrent à bas sa statue ; in mare præcipitem puppi deturbat ab alta
Virg. En. 5, 175,
il le précipite du haut de la poupe dans la mer ; aliquem de tribunali
Cæs. C. 3, 21 2,
jeter qqn à bas du tribunal ; ex vallo
Cæs. C. 3, 67, 4,
précipiter [l'ennemi] à bas du retranchement
¶ 2 déloger violemment, débusquer : Macedonas præsidiis
Liv. 31, 39, 15,
débusquer les Macédoniens de leurs positions ; hostes telis
Tac. Ann. 4, 51,
déloger l'ennemi à coups de traits ||
chasser, expulser, évincer : de fortunis omnibus Quinctius deturbandus estCic. Quinct. 47,
il faut dépouiller Quinctius de tous ses biens ; possessione deturbatus est
Cic. Fam. 12, 25, 2,
il fut évincé de la possession ||
[fig.] : de sanitate ac menteCic. Pis. 46,
faire perdre le sens et la raison ; ex spe deturbari
Cic. Fam. 5, 7, 1,
déchoir de ses espérances ; deturbare alicui verecundiam
Pl. Most. 140,
ôter toute vergogne à qqn.
chasser, expulser, évincer : de fortunis omnibus Quinctius deturbandus est
[fig.] : de sanitate ac mente