dēvĭus, a, um (de, via),
¶ 1 hors de la route, écarté, détourné : oppidum devium
Cic. Pis. 89,
ville écartée ; iter devium
Cic. Att. 4, 3, 4,
chemin détourné ||
[pl. n.] devia terrarumLuc. 4, 161,
des contrées inconnues ||
qui se trouve sur des chemins détournés, qui habite à l'écart, qui sort de la route, qui s'égare : Anagnini, cum essent devii, descenderuntCic. Phil. 2, 106,
les habitants d'Anagni, n'habitant pas sur la route, descendirent ; mihi devio mirari libet
Hor. O. 3, 25, 12,
j'aime dans ma course vagabonde à admirer...; devius equus
Stat. Th. 9, 904,
cheval qui se jette de côté ; devia avis
Ov. H. 2, 118,
oiseau solitaire
¶ 2 [fig.]
a) qui s'écarte du droit chemin, qui s'égare, qui est dans l'erreur : homo præceps et devius
Cic. Phil. 5, 37,
homme irréfléchi et qui déraisonne ;
b) qui s'écarte : nihil devium loqui
Plin. Min. Ep. 5, 6, 44,
parler sans digression ; devius æqui
Sil. 1, 57,
qui sort de la justice, cf. 8, 316.
[pl. n.] devia terrarum
qui se trouve sur des chemins détournés, qui habite à l'écart, qui sort de la route, qui s'égare : Anagnini, cum essent devii, descenderunt