dēvŏvĕō, vōvī, vōtum, ēre, tr.,

¶ 1 vouer, dédier, consacrer : aliquid Dianæ Cic. Off. 3, 95, consacrer qqch. à Diane ; se diis devovere Cic. Nat. 2, 10 ; se devovere Cic. Div. 1, 51, se dévouer, s'offrir en sacrifice [aux dieux infernaux], cf. Domo 145 ; Liv. 5, 41, 3 ||
[fig.] vobis animam hanc soceroque Latino devovi Virg. En. 11, 442, je vous ai consacré ma vie ainsi qu'à Latinus mon beau-père ; se amicitiæ alicujus Cæs. G. 3, 22, 3, vouer son amitié à qqn.

¶ 2 dévouer aux dieux infernaux, maudire : postquam audivit Eumolpidas sacerdotes a populo coactos, ut se devoverent Nep. Alc. 4, 5, quand il apprit que le peuple avait forcé les prêtres eumolpides à le maudire ; devota arbos Hor. O. 3, 4, 27, arbre maudit

¶ 3 soumettre à des enchantements, à des sortilèges, ensorceler : num te carminibus devovit anus Tib. 1, 8, 18, une vieille t'a-t-elle ensorcelé par des formules magiques, cf. Ov. Am. 3, 7, 80. ↣ fut. antér. devoro = devovero Acc. Tr. 15 ||
forme de la 3e~conj. devovunt Ps. Cypr. Aleat. 9.