effŭgĭō, fūgī, fŭgĭtūrus, ĕre (ex, fugio). I intr., échapper en fuyant, s'enfuir : e prœlio Cic. Phil. 2, 71, s'enfuir du combat ; [avec ab] Cic. Sest. 116 ; de manibus alicujus Cic. Amer. 34, s'échapper des mains de qqn ; patria Pl. Merc. 660, se sauver de sa patrie ||
ne quid simile paterentur, effugerunt Liv. 36, 25, 8, ils échappèrent à un sort semblable, cf. Tac. H. 3, 39 ; [avec ab et ne] Pl. Bacch. 342 ||
non effugere quin Næv. Tr. 13, ne pas éviter de. II tr.,

¶ 1 échapper à : mortem Cæs. G. 6, 30, 2, échapper à la mort ; equitatum Cæs. C. 1, 65, 4, échapper aux attaques de la cavalerie ; dolores Cic. Fin. 1, 36, se soustraire aux douleurs

¶ 2 [nom de ch. sujet] : Cic. Verr. 2, 4, 122 ; nihil te effugiet Cic. de Or. 2, 147, rien ne t'échappera ; adeo nullius rei cura Romanos effugiebat Liv. 22, 33, 6, tant il est vrai que rien n'échappait à la sollicitude des Romains ||
custodis curam non effugiat observare... Col. Rust. 8, 11, 12, qu'il n'échappe pas à la sollicitude du garde d'observer...