gĕnĭus, ĭī, m. (geno), génie [dieu particulier à chaque homme, qui veillait sur lui dès sa naissance, qui partageait toute sa destinée et disparaissait avec lui ; de même chaque lieu, chaque état, chaque chose avait son génie propre] :
Hor. Ep. 2, 2, 187 ;
Serv. Georg. 1, 302 ;
En. 5, 95 ;
Liv. 21, 62, 9 ;
Mart. 7, 12, 10
||
[on invoquait qqn au nom de son génie] :Hor. Ep. 1, 7, 94 ;
Sen. Ep. 12, 2 ;
Suet. Cal. 27
||
[les jours de fête, on sacrifiait au génie] :Hor. O. 3, 17, 14 ;
Ep. 2, 1, 143 ;
P. 210
||
[le génie partage les joies et les tristesses de l'homme] : albus et aterHor. Ep. 2, 2, 187,
tantôt blanc, tantôt noir ||
[d'où, génie synonyme de la personne même] : indulgere genioPers. 5, 151,
ou genio suo multa bona facere
Pl. Pers. 263,
faire bonne chère, se donner du bon temps ; genium suum defraudare
Pl. Aul. 724 ;
Ter. Phorm. 44,
se priver, se frustrer de tout plaisir, cf.
Pl. Truc. 183 ;
December geniis acceptus
Ov. F. 3, 58,
décembre bien venu des génies ||
[gourmandise] : sapis ad geniumPl. Pers. 108,
tu as du goût pour ce qui concerne ton ventre ; habes nec cor nec genium
Mart. 7, 78, 4,
tu n'es ni intelligent ni homme de bonne chère ||
[par ext.] victurus genium debet habere liberMart. 6, 61, 10,
pour vivre un livre doit avoir son génie = sa personnalité [exister vraiment] ; nemo mathematicus genium indemnatus habebit
Juv. 6, 562,
un astrologue n'a pas de valeur s'il n'a été condamné ||
génie, bon génie [celui qui fait bonne chère aux parasites] :Pl. Capt. 879 ;
Curc. 301 ;
Men. 138.
↣ vocat. geni
Tib. 4, 5, 9.
[on invoquait qqn au nom de son génie] :
[les jours de fête, on sacrifiait au génie] :
[le génie partage les joies et les tristesses de l'homme] : albus et ater
[d'où, génie synonyme de la personne même] : indulgere genio
[gourmandise] : sapis ad genium
[par ext.] victurus genium debet habere liber
génie, bon génie [celui qui fait bonne chère aux parasites] :